Contenu

Le rendez-vous de Berlin

Résumé
«Ce soir-là, cette dernière nuit, je jurai à Marina que je la chercherais et la retrouverais un jour. Je ne savais ni où, ni quand, mais j'y parviendrais. C'était un serment enfantin, bien sûr. Elle resta silencieuse longtemps. Puis elle, qui ne m'avait jamais dit qu'elle m'aimait, me fit répéter tout bas encore et encore, jusqu'à ce que je prononce les mots correctement, "Ich liebe dich".» C'est à Berlin que Gonzalo, un jeune Vénézuélien, retrouvera finalement Marina. Et ce rendez-vous, il l'aura attendu sept ans huit mois et quatorze jours... A quinze ans, il était tombé éperdument amoureux de la très belle Marina, trente-cinq ans, épouse d'un client allemand de son père. Leur relation, très physique, très intense, durera quelques semaines à peine, puis la jeune femme repartira pour l'Europe. Quand il la revoit, il a vingt-deux ans, c'est un homme, toujours fou d'amour. Mais nous sommes en 1939, et la sublime Marina, qui est juive, est devenue une créature traquée, abandonnée de tous. Quels risques Gonzalo prendra-t-il pour elle ?
Durée: 3h. 9min.
Édition: Paris, Gallimard, 2006
Numéro du livre: 18361
ISBN: 9782070339754
Collection(s): Folio

Documents similaires

Durée:7h. 10min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18411
Résumé: Entre ciel et terre, il y a la mer, celle d'Islande, versatile, calme dans ses profondeurs, tourmentée à sa surface où elle nargue une lumière aux couleurs froides. Il y a le temps, immuable comme les étoiles, ces lointaines étrangères, parfois boussoles, parfois ennemies. Ici, en ces confins, le jour s'écoule, le soir se pose, le silence enveloppe toute chose, toute âme. Le vent colporte bien quelques paroles, mais elles sont vite emportées par l'oubli. Entre ciel et terre, il y a des mots, ceux de Jón Kalman Stefánsson, écrivain islandais pour la première fois traduit en français avec une grâce inouïe par Eric Boury. Ces mots-là sont « des brigades de sauveteurs » qui jamais ne renoncent à leur quête, arracher au vide - enfer ou paradis - des vies noyées dans l'indifférence.
Durée:7h. 55min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12712
Résumé: "Le Double c'est moi." Goliadkine n'en doute pas, Dostoïevski non plus. A cette étrange histoire d'un homme qui rencontre son ombre jumelle, l'auteur répond par un poème pétersbourgeois. Nulle folie ne semble, en apparence, traverser l'esprit de Dostoïevski. Ce n'est pas un jeu de miroirs, bien au contraire : "Je n'ai jamais rien lancé dans la littérature de plus sérieux que cette idée..." Pour preuve la fiction ne joue qu'avec son double, la réalité. Bien sûr, Goliadkine et Dostoïevski ne font qu'un. Pour toujours. Le Double devient alors la clef, le passage obligatoire à l'oeuvre de Dostoïevski. Livre de la déraison ouvrant pourtant toutes les portes de l'univers dostoïevskien. Le Double ou la séduction du malheur. Mais rien n'y fait, Goliadkine espère toujours, convaincu d'un futur plus lumineux. Qu'importe l'espace quotidien auquel il se heurte sans cesse, son double est là pour le sauver, quitte à le persécuter. Illumination, rédemption, monde hallucinant où nul ne s'étonne qu'un homme puisse vivre en compagnie de lui-même. Avec Le Double, Dostoïevski, alors âgé de 25 ans, pressent et nous montre qu'il sait déjà ce qui l'attend. Peu d'ouvrages mettent en scène avec la même violence la parfaite identification d'un auteur et de son personnage. Dostoïevski délivre ici un message habité, hanté par l'écho de la voix de Goliadkine. L'un ne peut vivre sans l'autre. Avec ce livre, Dostoïevski apprend à vivre, et surtout à accepter ses propres démons. Un double s'imagine souvent plus qu'il ne se voit. Il reste au-delà des murs, masqué par un solide principe de réalité. Le trait de Jean-Claude Götting met au défi cette ombre maléfique en donnant un corps, un visage à ce double. Le Double, par l'entremise du dessin, a trouvé un autre double. Le jeu n'en devient que plus excitant.
Durée:2h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:37483
Résumé: La veille de son retour à Paris, Markus entame une errance à travers les bas-fonds de Djibouti. Durant cette ultime nuit africaine, entre scènes de violence et plongées poétiques, il croise aussi bien des prostituées que des militaires en proie à une profonde solitude qui lui révèlent la violence et la beauté du pays. Premier roman.
Lu par:Anaïs Enon
Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72460
Résumé: Dans un bourg, Félix, 14 ans, apprenti cantonnier, loge chez son patron et sa fille, Gilberte, dite Gil, 16 ans. Elle travaille à la supérette, s'occupe des tâches ménagères et couche avec des hommes plus âgés. Désespéré, son père, alcoolique, ne dit rien. Fasciné par la jeune fille, Félix, maladroit et naïf, attend un regard, un geste de sa part.
Lu par:Aline Viredaz
Durée:6h. 52min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:13583
Résumé: "Je suis né à Jérusalem. Bien plus tard, j'ai lu dans des livres que, au temps du mandat britannique, c'était une ville très cosmopolite. Où l'on trouvait Gershom Sholem, Buber, Bergman et Agnon; moi, c'est à peine si je savais qu'ils existaient, sauf que parfois mon père disait "Regarde cet homme de réputation mondiale qui marche dans la rue." Je croyais qu'une réputation mondiale, c'était un peu comme des jambes malades car, souvent, celui dont il disait qu'il avait une "une réputation mondiale" était un vieillard qui marchait avec une canne, d'un pas hésitant et portait en été un costume très épais. "
Durée:14h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19344
Résumé: Il est sympathique, Fima. Le genre d'homme qui ne veut de mal à personne, qui mène sa vie tranquillement, qui se cultive, qui a un avis sur tout, qui n'aime pas les conflits, qui s'interroge sur le monde, qui veut comprendre... Il n'a pas d'enfant, mais sa fibre paternelle s'est reportée sur le fils de son ex-femme, qu'il garde régulièrement et auquel il s'est attaché. Au quotidien, il travaille dans une clinique gynécologique, ce qui éveille en lui de nombreuses questions sur les femmes et leurs mystères. Il est sympathique, Fima, certes. Et il y a tout un univers dans ce livre, un quotidien fait de rencontres, de réactions sur la religion, de trajectoires personnelles. Le héros est parfois maladroit, souvent attachant. Sa vie est un peu celle de monsieur-tout-le-monde.
Durée:11h. 54min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:69550
Résumé: La police de Los Angeles ne parvient pas à juguler la criminalité des quartiers mal famés à l’est de Long Beach : meurtres, agressions et enlèvements en tout genre… Mais on murmure le nom d’un citoyen qui aide ceux à qui la police tourne le dos : Isaiah Quintabe. On l’appelle IQ. Un privé solitaire qui cache sous une apparence nonchalante une ténacité et une intelligence hors du commun. Ses clients, souvent démunis, lui donnent ce qu’ils peuvent en paiement : des pneus neufs, un gratin fait maison… Pour survivre, il accepte parfois des contrats plus lucratifs. Il reçoit ainsi l’appel d’un célèbre rappeur convaincu qu’on veut sa peau. L’enquête d’Isaiah lui fera croiser une ex-femme rancunière, un gang d’assassins, un molosse aux crocs acérés et un tueur à gages dont même les autres tueurs pensent qu’il est cinglé…
Lu par:Eric Jouen
Durée:14h. 58min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:68369
Résumé: Alors que pour la première fois un président noir est sur le point d'être élu aux Etats-Unis, deux flics sont assassinés à Miami, deux flics très proches de Max Mingus. Mingus, lui, est désormais détective privé et s'occupe de sordides affaires d'adultère. Bien malgré lui, il est contraint de se mettre à la recherche de Vanetta Brown, une ancienne militante des droits civiques, réfugiée à Cuba après avoir été accusée de meurtre quarante ans plus tôt. Or ce sont les empreintes de cette femme qui ont été retrouvées sur les douilles des balles...
Durée:5h. 10min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:5671
Résumé: Paris, dans les années 1900, Jules, qui est allemand, se lie d'amitié avec Jim, qui est français. Entre-eux, c'est comme un coup de foudre. La photo d'une statue de femme au sourire mystérieux les éblouit. Ils décident de se rendre en Grèce, pour retrouver cette statue. De retour à Paris, Jules et Jim font connaissance avec Catherine, qui a le même sourire que la mystérieuse statue. Catherine aime Jules qu'elle épouse, avec la bénédiction de Jim. La guerre de 14 éclate, et sépare les deux amis. Catherine et Jules ont une petite fille, Sabine. Jim leur rend visite, dans leur chalet des Vosges et Catherine se met à aimer Jim...
Durée:8h. 34min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21987
Résumé: Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination.Ca m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire " exister ".
Durée:10h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:68150
Résumé: Que se passe-t-il dans un kibboutz israélien à trois kilomètres de la frontière jordanienne ? La vie de tous les jours avec ses petits drames et ses joies naïves noyées dans la fraternité d'une collectivité au travail pour une même cause. Reouven Harich, poète et instituteur, abandonné par sa femme, Eva,qui lui a préféré le luxe tapageur d'un juif retourné en Allemagne, reporte toute son affection sur sa fille Noga et son fils Gaï. Et puis, il a une liaison avec la femme de Ezra Berger, Bronka. Noga, elle, a l'espièglerie de ses seize ans, et repousse les élans maladroits de son jeune amoureux pour se jeter dans les bras du rustre Ezra Berger. Et c'est de nouveau le drame, sordide. Peintre réaliste du kibboutz, Amos Oz n'en manie pas moins avec talent une ironie voilée de tendresse qui donnetoute sa saveur au livre. Il se fait l'oreille complaisante de la médisance pour mieux nous révéler la psychologie de ses personnages dont il brosse les portraits colorés et attachants dans un texte d'une admirable qualité littéraire.
Durée:11h. 37min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:34791
Résumé: "D'abord le passé..." Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés. D'abord surpris ("Surprenante introduction"), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de son engagement : "Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance." Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre le fascisme : "J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler - qui ne nous a pas reçus - la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag". Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline : "Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait." Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : "Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France..." Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.